mercredi 6 août 2014

Pour Blanchot, dans la nuit et dans le jour habite l'autre nuit, qui n'est ni leur intermédiaire, ni leur synthèse.
(F. Collin, Maurice Blanchot et la question de l'écriture, Gallimard, p. 205)

Mais alors pourquoi cette neutralité reçoit-elle la qualification d'autre nuit?  Pourquoi ne pas la qualifier d'autre jour?  Ou d'autre.....  ?

Le neutre ici demeure sous-déterminé par le concept de nuit.  Reste à comprendre si cette sous-détermination est nécessaire, inévitable, et si c'est le cas, en quoi cela compromet la neutralité du neutre.

(Il est une noirceur qui tire le neutre davantage en direction de la nuit que du jour.)

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